samedi 17 avril 2010

Allo!!

8h12 dans le train.


Comme tous les matins je suis en route pour le service ou on crachouille, sifflote, toussote dans l’hôpital super bien, super beau qu’même tout le monde il le dit bah wouai !
Bref. Dans de telles conditions je devrais m’y rendre le sthéto heureux et la blouse légère mais que nenni. N’allez pas croire que je ne suis pas une externe motivée (cf. mon « profil ») mais un stage où on a l’impression (la très forte impression) de ne pas servir a grand-chose et où il faut batailler pour quelques explications… bah ce genre de stage essouffle n’importe quelle motivation (c’est le cas de le dire)
Re bref… car l’ambiance de ce nouveau stage n’est pas l’objet de ce billet. Une prochaine fois surement.


Donc, (vous voyez comme je fais des digressions… et non je ne radote pas) vous voici présenté la note de fond de la senteur « humeur matinale » version printanière. Le soleil étant capricieux, mon rayon de soleil a moi, c’est mon baladeur numérique. Sortir sans lui c’est comme sortir sans mon sac. Mon BN (Baladeur numérique pour ceux qui suivent…) est une des rares choses qui me permet de marcher longtemps qu’il pleuve qu’il neige ou qu’il vente et surtout de me faire oublier certaines choses…. Avec lui je suis dans ma bulle. Et le matin comme ca fait du bien. Mais ô rage, ô désespoir ce matin il n’était pas dans mon sac. Ni dans mes poches !! Une journée sans ! Vais-je survivre ??? Tel une participante de koh lanta version geek, après les palpitations face a ce stress inattendu fallait bien que je fasse sans. J’essaie de me consoler en me disant que de toute façon ca me permettra de reposer mes zoreilles. Eh oui quand je dis bulle c’est vraiment une bulle auditive avec décibels à gogo….je sais…je sais…. Quoi ?... plus fort… j’ai pas tout entendu !


Le repos "décibelique" était de mise. Ah c’est ce que je pensais. Mais j’avais oublié a quel point les trains sont bruyants et surtout a quel point les Téléphones portables fonctionnent de si bon matin. Car nous le savons tous, le portable c’est vital (dis sarcastiquement l’addict du BN…) Vraiment je ne pensais que l’on pouvait le matin déjà avoir envie de babiller au tel. Et of course ce ne sont pas des conversations stimulantes ou « croustillantes » (bah quoi qui n’a jamais mm feuilleté un journal pipole me jette le premier Nokia 3310 qui traine au fond de son tiroir).
Je prends mon mal en patience. 30 min de trajet je pense que je vais pouvoir tenir. Je suis consciente qu’a ce niveau de lecture vous pensez que moi Douchka suis une aigrie et que le droit au portable devrait faire partie des droit de l’Homme et que l’Homo sapiens sapiens ne serait jamais arrivé a ce stade de l’Evolution sans la Communication. Okay okay ! Mais j’ai des circonstances atténuantes : je ne suis pas du matin (sauf si c’est pour la grace matinée) et en plus j’allais au service où crachouille, sifflote, toussote dans l’hopi.. Quoi ? ca je vous l’ai déjà dit ? Pardon ??? J’entends pas bien !
Tiens les arbres défilent moins vite…. Mais non Douchka c’est le train qui s’arrête !et la on entend autre chose que la charmante conversation de notre camarade de rame. Vous savez ce petit grésillement qui nous dit que l’on va avoir droit à une annonce. Cette même annonce d’annonce qui est rarement de bon augure surtout quand le train est arrêté. Effectivement le train est dévié vers une autre ville et notre trajet est donc plus que perturbé ! Et Crotte !
Concert de soupirs.
Puis dégainage massif de portable et re concert de « allo ».
A l’ère du forfait illimité, pourquoi s’arrêter a la simple explication telle que « le train est dévié donc je serait en retard » ?? Taper la causette c’est devenu tellement facile qu’on ne sait plus trop quoi se dire je pense… et moi ??? ( Non je ne suis pas aigrie !lol) bah je n’avais pas le num entier du service et comme j’ai un forfait aussi basique que mon portable , pas de pages jaunes sous le pouce pour moi ! Donc on saura pourquoi je suis en retard ( si on le remarque) et pourquoi quand j’arriverai à l hosto.
Les minutes passent et au fur et à mesure que les voix s’échauffent je sens monter en moi une bouffée d’agacement ( re non, je ne suis pas aigrie !!! je vous jure). Je regrette de ne pas de ne pas avoir de super pouvoirs du genre fixer quelqu’un et pfuiiii, il se met en mode « pause » ou « mute » ca dépend. C’est la que j’ai une pensée respectueuse et pleine d’admiration pour l’ inventeur de ce bijou

L’arrivée du monsieur en prune et vert anis. Quand on les voit ( a moins de n’avoir pas de billet) bien sur c’est bon signe ! des explications car si on les voit malgré l’arrêt du train c’est qu’ ils ont quelques éléments explicatifs à nous fournir et le cas contraire c’est qu’ ils n’en savent pas plus et ca ne nous avance pas ( dans tous les sens du terme).
Cette fois assailli par les flots de question et sans pouvoir donner de réponses assez consistantes messieurs essaincéèffe dégaine son portable pour nous prouver SMS à l’appui qu’on ne l’a prévenu que de cette façon : contenu du message « retard » !!! Si si je vous assure !!! Retard !sans autre formes d’explication. Je ne sais pas si les forfaits pro de la essaincéèffe sont sms illimité et 50 euros la minute d’appel mais moi je dis que c’est fort de roquefort. !!! Bon Douchka, ne Tire pas sur l’ambulance ferroviaire …
Anyway j’ai trouvé ca bien drôle ! Et du coup ca m’a permis de me dire que finalement on vit dans un monde bien schizo ! Profusion par la alors que c’est le plus que minimum syndical de l’autre coté !
Voila mon petit épisode en ce lundi matin.Oui j’écris samedi mais on est le lundi dans cet épisode.. vous suivez toujours… oui j’ai écris cette note le train en manuscrit et je ne la « tape » qu’aujourd’hui avec une pensée émue pour tous ces naufragés du volcan et de la essaincéèffe… et je prône les multiprises partout dans les gares, aéroports, trains et même bus et trams métros( soyons fous !) pour pouvoir chargé nos portables !!!!


Bon WE et merci d’avoir lu mes radotages !

jeudi 25 mars 2010

Aujourd'hui...

non je n'ai pas rencontré l homme de ma vie comme dis la chanson.

Non ( soupirs.......)

Aujourd'hui je suis de retour.
AH c'est pas trop tôt! ( je vous ai entendu)
OUI! je sais.... Mea Culpa , Mea Maxima Culpa.
Je ne vais pas rentrer là tout de suite dans les "détails" du pourkoidukomen mais les quelques 365 jours et des poussières qui séparent ce billet du précedent ont été.... importants et ont marqués un cap.
En fait là, aujourd'hui j'ai pris mon courage a deux main et je suis revenue. Oui je dis courage car j'avoue que je suis honteuse de vous avoir délaissés ainsi sans signes de vie. Jespère que vous comprendrez.
Et puis en cette journée spéciale, il fallait faire quelque chose à la hauteur de l'évenement.
Comment ca vous ne savez pas ce qui se passe Aujourd'hui ??? le debut de campagne du Sidaction? oui mais c'est pas ça.
La St Humbert? oui....mais non. ( entre nous vous en connaissez beaucoup des Humbert???)
Vous ne voyez pas? vous donnez votre langue au chat de la Mère Michel? je vous le dis alors.... et puis pourquoi vous le dire aujourd'hui... alors que je peux vous le dire demain!!!!


Allons je taquine.


http://www.journee-mondiale.com/223/25_mars-procrastination_demain_25_mars.htm c'est le jour ou on fait ce qu' on dis qu' on allait faire AUJOURD'HUI!!

Sur ce....douce nuit!

PS: encore merci pour vos messages!

jeudi 12 février 2009

De l'autre côté du stétho

Ah vous pensiez bien que ce loooooong silence n'était point un abandon, ni une nouvelle défaite sur le champ de bataille de la Très grande guerre "MOI - moi".

Alors vous pensiez bien!

Vous avais-je dis à quel point je suis casanière mais à quel point mon esprit aime voguer vers des horizons plus ou moins lointains, plus ou moins chaleureux, plus ou moins mystérieux. J’ai vogué, ah ça oui mais pas qu'avec l'esprit. C'est tout mon être qui a largué les amarres vers cette contrée qui se nomme Hospitalisation.
Le Voyage était plus ou moins programmé, le billet était pris et hop ni une ni deux j'étais passée non pas du coté obscur de la force mais a l'autre bout du stétho.
Je vous avais « avoué » l’objet des mes activités diurnes (et bien trop souvent nocturnes...). Alors vous comprenez bien pourquoi plus que l’objet même de ce voyage, c’est le voyage en lui-même qui m’a le plus préoccupé.

Ah ca parait bien futile mais imaginez une réalisateur ( hou la la je pense que vu ou j’en suis ce sera plutôt une assistante script). Donc je disais imaginez une assistante scripte qui va au cinéma. Vous aurez beau lui présenter un bon film qui se laisse regarder sans faire regretter le prix du ticket, indéniablement, elle pensera a tout ce qui a pu/ du se passer sur le tournage : le making of en quelque sorte. He bien moi non seulement j’y pensais au making of mais en plus je savais que j’aurais l’occasion de jouer un rôle que je ne connaissant que par les bribes de répliques que j’avais eu à écouter (ok parfois entendre…) durant mes divers stages.

Je comprends maintenant certains acteurs qui préfèrent choisir d’ abord un rôle avant une histoire. D’accord. Il semble bien plus exaltant d’avoir le premier rôle même d’un navet plutôt que d’être figurant dans un film qui entrera dans les annales du 7èmes Art ! Quoique……
Enfin, pour moi il était important non seulement que le film appartiennent a la catégorie « happy end », qu’il n’ya ai pas trop de figurant et surtout que le tournage ne soit pas trop long !
Après pour le César de la meilleur actrice…bah on dira pour la prochaine fois (et dans pas trop vite aussi)

J’ai préféré un Centre Hospitalier qui ne recevait pas beaucoup de mes collègues externes. Je sais je sais….. Mais en consultation je n’ai jamais refusé la présence d’un « apprenant » mais pour une hospitalisation… disons que je voulais pleinement être une vraie malade anonyme.

Je suis arrivée le matin avec ma p’tite valise et à peine arrivée dans le service que je suis « accueillie » fraichement par une IDE (infirmière) d’un certain âge. Chignon encore impeccable et air sévère. Nous l’appelleront infirmière-chignon. 7h sur la convocation ce n’est pas 7h11. J’étais trop fatiguée (stréssée ?) pour répondre et lui expliquer que je me suis perdue (si si) malgré les différentes flèches et indications.

Direction la chambre. Je prie intérieurement pour être en chambre particulière ne serait que pour la sdb. YESSSSSSSSSS !!! (C’est la seule qui reste). La s’ensuit un dialogue quasi policier concernant la très indispensable douche a la Bétadine, mon état de jeun, mon non port de breloques et ma capacité à me déshabiller seule en attendant ma première piquouze. Oui m’dam. En moins de temps qui ne faut pour le dire, je portais mon premier costume collection hosto yatreslongtemps. Ca faisait bizarre d‘être étendue la et de ne pas être en face, dans mon autre costume habituel avec tous mes gadgets (stétho, carnet, marteau, styloS…).

Ne pas cogiter ne pas cogiter. Ne pas TROP cogiter.

Une jeune IDE arrive, se presente et me dit qu’elle va me prendre les constante avant de me faire une piquouze. Arrrrgh j’aime pas les piquouzes mais j’avais intérêt à m’y faire ! D’ailleurs je n’ai rien senti ! Waw, même pas mal ! Alors ca fait pas si mal ! (bon c’était pas un GDS gaz du sang : prélèvement dans une artère et ca fait bien plus mal qu’un classique prélèvement dans une veine…) ! He he he le césar n’est pas inaccessible on dirait!

Un petit cachet plus tard, la visite du chirurgien et de ses internes plus tard j’étais en route pour la scène d’action. Enfin action pour eux. Pour ce sera la scène lacrymale et sans collyres siouplé : la scène « recherche de veines pour pose de cathéter » a du être rejouée et rejouée et rejouée et rejouée et ce, malgré mon application à interpréter mon rôle du malade stoïque prenant sur lui et serre bien les poings (et les dents). A la 6ème prise (ils ont été 3 à se relayer …), je ne sais pas si c’est ma libre interprétation un zest (j’ai dis zest car hé ho suis pas une chochotte moi !!! ^^) lacrymale du rôle qui ont décidées mes veines à refaire surface ou la bonne obstination de l’anesthésiste mais la scène fut validée !

C’est avec soulagement que j’ai repris mon souffle dans le masque que l’ on me tendait et Salute !
Retour dans la chambre ! Mal partout, un peu (beaucoup assommée) mais vivante ! Pour une scène d’action sans doublure c’est pas mal non ?

To be continued…
(quand je vous dis que le César n’est p’t’etre pas si loin :D)

jeudi 15 janvier 2009

J'écris ton nom

"Sur mes cahiers d'écolier




Sur mon pupitre et les arbres




Sur le sable sur la neige




J'écris ton nom




Sur toutes les pages lues




Sur toutes les pages blanches




Pierre sang papier ou cendre




J'écris ton nom "


"Liberté" de Paul Eluard dans" Poésies et vérités"









Ces quelques vers me sont restés dans un tiroir de ma mémoire, me rappelant ces fameuses récitations du primaire. Ces vers me sont restés et je me rappelle a quel point la musicalité de ce poème et son sens m' avaient touchés, moi du haut de mes 8 ans.










Liberté. Liberté.





Liberté.





Voici ce que crie mon coeur en ce moment et à chaque fois, ce tiroir de ma mémoire s' ouvre pour lui faire écho.










Et cet appel: Liberté!










Il gronde dans mon coeur,comme il gronde dans ma vie*. Un vent de révolution. Il faut que je fasse quelque chose, il faut que cela cesse. N'avez vous jamais ressenti cette colère en vous, cette envie de crier sans pouvoir sortir un son, cette pesanteur dans la poitrine qui vous étouffe un peu à chaque inspiration? voila ce que je ressens. Liberté! Liberté! L' actualité internationale , ou cinématographique n' y est pour rien, je vous assure. il y a certains combats qui se mènent à une autre échelle et ne font pas les unes de journaux. Et Dieu sait que ces combats sont difficiles et ne jamais en avoir mené nous permet de garder cette candeur cette impression que nous ne sommes qu' une et seule personne. Un "Je" sûr de "Soi".





Une partie de moi, ne veut plus vivre comme avant. Une partie de moi veut guérir. Les années passent et je ne veux pas me retrouver au crépuscule de ma vie pleine de regrets, de soupirs et que la chanson de J-J Goldman " A nos actes manqués" me qualifie plus qu'autre chose. Hé oui il n' y pas encore de bouton "RWD"pour le film de nos vies! alors chaque jour de passé est un jour qui ne reviendra plus.





Et Elle qui me suis tous le jours, me narguant tous les soirs, quand une fois ma tête sur l' oreiller, elle me murmure tout ce qu' Elle avait fait. Et que je n'avais pas fait. Et Elle avait une fois encore gagné. Procrastination, je crie ton nom!





j'ai mis du temps avant de trouver son nom, je pensais a tort qu'Elle était une soeur de Paresse et Fatigue. Insidieusement, Elle s'est installée dans ma vie. et je n'ai pas vraiment protesté. Pourquoi faire? Au fil du temps elle a pris de la place, beaucoup trop de place. Ça a commencé par les devoirs fait un peu trop a la hâte pour continuer par les inscriptions faites systématiquement le derniers jour, en passant par les démarches administratives toujours "faites à l' arrache" et les courses au supermarché à 21h38 alors que les portes ferment à 22heures. Ma vie est un chouia complicada mais ce n'est pas une raison pour en rajouter délibérément. En fait je me suis rendue compte que la montée d' adrénaline durant ces moments, me plaisait et comme toute toxico je pensais que je pouvais arrêter quand je le voudrais " yaka!"disais-je! pfffffffff! tu parles! Procrastinatrice. Je suis une procastinatrice et je ne peux plus continuer comme ça. Il faut que je me libère! Mais nos combats intérieurs sont toujours cataclysmiques: un monde qui s' effondre au moment ou un autre émerge. Mais c'est maintenant ou jamais pour moi. Au fond de moi je le sais. Il est temps. Je n'ai pas espoir, j' ai la Foi car c'est bien ce dont j'ai besoin! j' ai la Foi en moi et j' y crois.
Tout ne changera pas du jour au lendemain, mais déjà avoir écrit cette note, alors qu'elle me murmurait d' attendre demain , d' attendre une inspiration, d' attendre encore... et j'ai resisté: je l'ai écrite! Procrastination, j'ecris, je crie ton nom comme pour m'exorciser de toi, me liberer de toi. Liberté! Liberté! Libération.





Ce soir elle n' a pas totalement perdu. Et je n'ai pas vraiment gagné. Je l'ai écrite cette note. Cette fichue note sur mes fameuses résolutions pour la nouvelle année. 15 jours après. Toujours un temps de retard. mais c'est déjà ça non?






"même un chemin de mille lieues commence toujours par un premier pas"






Voici le mien. Enfin un des miens car des combats , je n' en n'ai pas qu' un.










PS: Bonne et heureuse Année 2009! Puisse t elle ne pas nous faire regretter 2008! ( je sais c'est un peu tard pour les voeux mais... en expliquant tout ceci ne suis pas excusée?)









* allusion à un autre poème que j'aime particulièrement d' un autre Paul, et qui me rappelle tant ma période spleen de mon adolescence.... "Il pleure dans mon coeur" Paul VERLAINE (Recueil : Romances sans paroles)

samedi 27 décembre 2008

Puisqu' il fait beau, ouvrons les fenetres!


(mais attention au coup de froid)


En débutant ce blog, j' avais à l' idée de vous parler de ce que je fais tous les jours, dans la vraie vie car éluder cette partie de ma vie c'est éluder une grosse partie de moi. J' ai par habitude de dire qu' on ne peux vraiment comprendre quelqu' un , comprendre le ton de sa prose sans avoir quelques fenêtres entrouvertes sur sa vie. Le virtuel permet de laisser des fenêtres entrouverte et même d' ouvrir des porte qu' on aurait pourtant laissées closes dans la vraie vie.


Je ne tenais pas particulièrement à parler de ce qui occupe mes journées ( et parfois mes nuits) parce que ma vie je ne peux la résumer a ça. Mais aussi ma vie sans ça, ce n'est pas vraiment ma vie. Je ne voulais pas en parler vraiment car non seulement plein de blogs le font très bien mais je me disais qu' entrouvir cette fenêtre m' empêcherai de la refermer un jour. C'est a dire de ne pas être cantonnée à ça. Comme à chaque fois qu' au cours d' une discussion la fameuse question du "tu fais quoi dans la vie?" ou du" tu étudies quoi en fait?"surgi. N' allez nullement penser que j'ai honte (ou "faussement honte" pour les moins gentils) de parler de ça. Non. c'est juste que je n'aime pas parler que de ça. Et surtout de voir dans les yeux de mon interlocuteur la lueur du "emballé c'est rangé". Car Non, je n'aime pas être mise dans une petite case, n' en déplaise a mon interlocuteur. Déjà qu' il suffit d' apparaître pour que nous soient collées des étiquettes. Je sais que c'est rassurant et je comprend cette envie de classer et ranger dans son esprit les personnes que l' on rencontre. Cela permet sûrement de gagner du temps au cours de certaines conversations ( on voit a peu près quels sujets sont a éviter ou au contraire lesquels il serait bon d' aborder...).

Je ne me cache pas c'est juste que j'essaie de reculer le moment ou je vais devoir dire ce qui fais de moi encore un étudiante malgré mon âge avancé.

Après avoir "lâché le morceau" , ce que je redoute ce sont les pseudo confidences, les demandes d'avis sur le vif ( mais moi j' en sais rien , j'l'ai pas encore vu cet item!!!) et surtout ceux qui ont tendance a s' éloigner mine de rien pensant peut être que nous sommes équipés d' appareils nous permettant de détecter un certains nombre de choses.... mais de toute façon , pas la peine de nous débattre, nous sommes déjà dans notre case. une image d'Epinal sur pattes. Au départ je tenais coûte que coûte a refaire démarrer la conversation , un peu pour faire oublier la révélation. Quit a parler de chose bien plus légères pour montrer que nous sommes exactement comme n' importe quel quidam. Mais après maintes tentatives bien souvent ponctuées d' échecs ( soit je passais pour une pauvre nase qui ose parler de séries Tv débiles, soit pour une prout prout qui tente de parler d' autre choses que bien sur, elle ne maîtrise pas), j'ai arrêté de vouloir me redonner une chance d'éviter l'étiquetage. Je laisse les occasions venir a moi, les occasions d'effacer l' image d'Epinal concernant ça, mon look, ma couleur de peau. Cela ne sert a rien de vouloir casser une image. Nous sommes tous une image. Maintenant, il faut savoir remettre les choses dans leur contexte. Nous sommes une image, de nous, par rapport a ce que l'autre voit de nous et que nous le laissons voir de nous. Une image à un moment précis. Une mini très mini bande annonce de nous même, de notre vie. Et comme tous les goûts sont dans la nature, il y a des images qui plaisent a certains et laissent de marbre d' autres. En fait je m' assure simplement que la bande annonce soit fidèle au film. Après...bah... je laisse faire les choses!




Alors aujourdh'ui je voulais entrouvrir une fenêtre!







PS pour les attentifs et les curieux: ahhhhhhh vous pensiez que j' allais pas vous dire ce qui rempli mes journées! çà aurait été très "petit" de ma part non? allez je donne ma langue au chat: je suis apprentie-doc!

dimanche 21 décembre 2008

Vive les fêtes!

Les fêtes me rendent mélancoliques.
Je ne sais pas pourquoi.
Enfin si, un peu.

Ce n'est pas que je n'aime pas les fêtes, bien au contraire, c'est que je les aime trop. J'en oublie leur coté éphémère et ponctuel. Je les attends trop les fêtes. J'y met peu etre trop d'espoir. bah c'est mon coté bisounours surement. Ou simplement ai je bien été formaté pour notre chère société pour mettre mon coeur à la fete durant certaines dates ( et le Compte banquaire en berne par la meme occasion) ? je ne pense pas car curieusement cette boulimie consumériste ne m' affecte surtout pas durant ces périodes. je sais , j'aime bien être à contre courant. je ne le fais pas exprès pourtant. promis.
Je ne déteste donc pas les fêtes. mais je préfère les avant fêtes. L'émulation qui précède les fetes est remplie de promesses, de souhaits. Promesse d' une fête réussie, d' un bon moment passé, d' un souvenir agréable, d' un "mieux que l'année passée". Je me souviens encore du temsp ou j'étais chez mes parents, j'étais toujours la plus motivée pour les préparatifs ( j'aime ça organiser, imaginer, projeter) mais le jour venu j'étais comme amorphe. Mes parents on toujours mis ca sur le coup de la fatigue mais moi je ressentais une mélancolie toute particulière. Au lieu de enjoy le moment présent je regrettais les jours passés. Les jours passés a attendre un moment que je me refusais a apprecier une fois venu. Les jours passés a idéaliser. (je vous parlerai un jour de ma capacité a vivre dans le monde des bisounours lol)
Les années ont passées mais cette mélancolie des fêtes ne m' a pas quittée. elle s'est atténuée parce que j'ai cesser de trop idéaliser. Tant pis si tous ceux qui devaient venir ne viennent pas. tant pis si le repas n'est pas a la hauteur de mes espérances. Tant pis si je passe les fêtes loin de ceux que j'aime. J'ai appris ces dernieres années que déja de ne pas être sur un lit d' hopital c'est pas mal et d'etre encore là pour les fetes c'est vachement mieux en plus!
Je ne vais pas rentrer dans une litanie contre le fait de ne pas etre dans l'air du moment durant les fetes sous pretexte que "tant qu' il ya de la vie il ya de l'espoir" mais en tant que ex grande pessimiste, il faut avouer que de pouvoir etre mélancolique le jour des fetes c'est un luxe que seul les vivants peuvent se permettre.... alors profitons de ce luxe avant qu' il ne soit trop tard.

Allez bonnes fêtes à tous et en retard pour certains!

mardi 2 décembre 2008

Agathe Cléry, Agathe Clépleur

Il fallait bien ça pour me sortir de ma torpeur... ah la la ! je sais que ce n'est pas bien sérieux de venir tous les 36 du mois mais voyez vous je tiens à ce que mes billets soient a la hauteur du temps que vous mettrez à les lire... ah la la je sais. ne me remerciez pas!

Alors , voila. j'étais entrain de souper ( une soupe d' ailleurs. c'est pour dire a quel point je suis fatiguée...) et j' essayais tant bien que mal de me mettre à jour sur l' actualité que je ne suis plus si ce n'est à travers ces fameux quotidiens distribués aux alentours des stations de transport en commun. Bon j' avais raté la majeur partie du JT puisqu'on en était déjà aux sorties cinéma du lendemain. j'avoue que depuis un petit bout de temps, je ne contribue pas a l' enrichissement de l' industrie du cinéma. Je trouve que ça commence a coûter cher et que pour le prix je me dois d'être un tantinet exigeante sur la qualité de ce qui va me prendre et du temps et de l'argent. Et puis à l 'approche de Noël, c'est toujours un peu le même genre de film, doux, sirupeux et insouciant. après on aime ou on aime pas. Mais la n'est pas la question du jour. J' attendais, un peu d' une seule oreille si on peut dire ça comme ça, la laïus de Pujadas, juste histoire d'être au courant et de ne pas regretter mon éloignement des salles obsures. Cétait sans compter sur la présentation qu' il fit de "Agathe Cléry": en résumé ( et parce que j'ai oublié les termes exacts utilisés) Valérie Lemercier/ dans la peau d' une noire/film innovant/Etienne Chatillez!

il n' en fallait pas moins pour remettre mon cerveau sur "ON"! la bande annonce arrive et nous présente un film ou l' héroïne joué par Valérie Lemercier, working girl, brillante mais un poil raciste, se voit devenir noire a cause/grâce à une maladie de peau ( ........) le tout parsemé de chansons et donc dans un style comédie musicale. Finalement avais je bien fait de réveiller mon cerveau?
Je ne sais pas vous mais moi je me méfie de ce genre de film qui voulant donner de la légèreté à un sujet sensible, galvaude la réalité et dessert finalement au potentiels débats qu' ils engendreront. Ok je ne vais pas "descendre" en flèche ce film surtout ne l'ayant pas vu ( oui je me méfie aussi des petits reportages, avec des "interviews" tres breves...). Déja il n'est pas si original vu que je me souviens d' un "Soulman" dans ma jeunesse. Film américain racontant l' histoire d' une jeune WASP( un whitty comme ils disent si joliement...) qui, parce que ses parents plein aux as ne voulaient pas lui payer la fac ( Harvard quand même) avait pris des médocs pour se foncer la peau et obtenir une bourse au titre de la fameuse discrimination positive qui sévit outre atlantique.


La vie d' un jeune "black" vécue par un "blanc".
Donc pour l' originalité c'est raté. bon on peut se dire que déjà l'Amérique ce n'est pas la France et que plus de 20 ans séparent ces deux films ( aussi que la c'est un garçon et la une fille mais je me dis que c'est pas très pertinent non?)

Rien de nouveau sous le soleil, enfin sous les nuages diront nous. 20 ans et un Obama plus tard ça peut faire un différence. Mais espérons que ce soit dans le bon sens. Sans victimisation et sans fausse légèreté. remettre juste les choses a leur place. et que chacun regarde la réalité en l' acceptant. Ok pour , je dois dire franchement que je crains ( et au vu des images extraites du film) qu' "Agatha Cléry" ne remplissent pas ce rôle. la mayonnaise ne prendra pas pour cette fois mais peut etre une ptite émulsion en ressortira. encore une chose que je regrette par avance: le coté pseudo comédie musicale, parce que dans ce créneau "on connaît la chanson" ( c'est le cas de le dire ... clin d' oeil aux cinéphiles!).

La démarche ne me choque pas et je trouve juste la méthode un peu "simplette" pour un tel sujet. Je me souviens d' un documentaire diffusé il y a a peu près 3 ans de cela sur Canal + : deux familles, une blanche, une noire, transformées respectivement en une famille noire et une famille blanche ( dans la peau d' un noir je pense que ça s' appelait) et ce qui avait été intéressant dans la démarche ( outre les prouesse des maquilleurs) c'était que a quel point les petits riens du quotidien devenaient pesant. ces toutes petites choses qui font pourtant toute la différence. comme autant de bruits de robinets qui gouttent. Entêtants. mais comme pour tout ce qui est entêtant on peut choisir d' y prêter attention ou pas. Facile à a dire? facile non, possible , oui. ou sont donc passé les pancartes! Yes We can ne pas regarder l' autre comme un noir ou un blanc comme un autre avant de le percevoir tout sipmplement comme un "autre",un autre nous, un etre humain tout simplement.
Agathe Cléry, Agathe Clépeur mais pas dans un monde noir ou blanc. Dans un monde juste ce serait deja pas mal. alors plus belle la vie? ( vous avez la permission de chanter le celebrissime refrain de série... mais attendez que je soit partie d' acc?)