mardi 2 décembre 2008

Agathe Cléry, Agathe Clépleur

Il fallait bien ça pour me sortir de ma torpeur... ah la la ! je sais que ce n'est pas bien sérieux de venir tous les 36 du mois mais voyez vous je tiens à ce que mes billets soient a la hauteur du temps que vous mettrez à les lire... ah la la je sais. ne me remerciez pas!

Alors , voila. j'étais entrain de souper ( une soupe d' ailleurs. c'est pour dire a quel point je suis fatiguée...) et j' essayais tant bien que mal de me mettre à jour sur l' actualité que je ne suis plus si ce n'est à travers ces fameux quotidiens distribués aux alentours des stations de transport en commun. Bon j' avais raté la majeur partie du JT puisqu'on en était déjà aux sorties cinéma du lendemain. j'avoue que depuis un petit bout de temps, je ne contribue pas a l' enrichissement de l' industrie du cinéma. Je trouve que ça commence a coûter cher et que pour le prix je me dois d'être un tantinet exigeante sur la qualité de ce qui va me prendre et du temps et de l'argent. Et puis à l 'approche de Noël, c'est toujours un peu le même genre de film, doux, sirupeux et insouciant. après on aime ou on aime pas. Mais la n'est pas la question du jour. J' attendais, un peu d' une seule oreille si on peut dire ça comme ça, la laïus de Pujadas, juste histoire d'être au courant et de ne pas regretter mon éloignement des salles obsures. Cétait sans compter sur la présentation qu' il fit de "Agathe Cléry": en résumé ( et parce que j'ai oublié les termes exacts utilisés) Valérie Lemercier/ dans la peau d' une noire/film innovant/Etienne Chatillez!

il n' en fallait pas moins pour remettre mon cerveau sur "ON"! la bande annonce arrive et nous présente un film ou l' héroïne joué par Valérie Lemercier, working girl, brillante mais un poil raciste, se voit devenir noire a cause/grâce à une maladie de peau ( ........) le tout parsemé de chansons et donc dans un style comédie musicale. Finalement avais je bien fait de réveiller mon cerveau?
Je ne sais pas vous mais moi je me méfie de ce genre de film qui voulant donner de la légèreté à un sujet sensible, galvaude la réalité et dessert finalement au potentiels débats qu' ils engendreront. Ok je ne vais pas "descendre" en flèche ce film surtout ne l'ayant pas vu ( oui je me méfie aussi des petits reportages, avec des "interviews" tres breves...). Déja il n'est pas si original vu que je me souviens d' un "Soulman" dans ma jeunesse. Film américain racontant l' histoire d' une jeune WASP( un whitty comme ils disent si joliement...) qui, parce que ses parents plein aux as ne voulaient pas lui payer la fac ( Harvard quand même) avait pris des médocs pour se foncer la peau et obtenir une bourse au titre de la fameuse discrimination positive qui sévit outre atlantique.


La vie d' un jeune "black" vécue par un "blanc".
Donc pour l' originalité c'est raté. bon on peut se dire que déjà l'Amérique ce n'est pas la France et que plus de 20 ans séparent ces deux films ( aussi que la c'est un garçon et la une fille mais je me dis que c'est pas très pertinent non?)

Rien de nouveau sous le soleil, enfin sous les nuages diront nous. 20 ans et un Obama plus tard ça peut faire un différence. Mais espérons que ce soit dans le bon sens. Sans victimisation et sans fausse légèreté. remettre juste les choses a leur place. et que chacun regarde la réalité en l' acceptant. Ok pour , je dois dire franchement que je crains ( et au vu des images extraites du film) qu' "Agatha Cléry" ne remplissent pas ce rôle. la mayonnaise ne prendra pas pour cette fois mais peut etre une ptite émulsion en ressortira. encore une chose que je regrette par avance: le coté pseudo comédie musicale, parce que dans ce créneau "on connaît la chanson" ( c'est le cas de le dire ... clin d' oeil aux cinéphiles!).

La démarche ne me choque pas et je trouve juste la méthode un peu "simplette" pour un tel sujet. Je me souviens d' un documentaire diffusé il y a a peu près 3 ans de cela sur Canal + : deux familles, une blanche, une noire, transformées respectivement en une famille noire et une famille blanche ( dans la peau d' un noir je pense que ça s' appelait) et ce qui avait été intéressant dans la démarche ( outre les prouesse des maquilleurs) c'était que a quel point les petits riens du quotidien devenaient pesant. ces toutes petites choses qui font pourtant toute la différence. comme autant de bruits de robinets qui gouttent. Entêtants. mais comme pour tout ce qui est entêtant on peut choisir d' y prêter attention ou pas. Facile à a dire? facile non, possible , oui. ou sont donc passé les pancartes! Yes We can ne pas regarder l' autre comme un noir ou un blanc comme un autre avant de le percevoir tout sipmplement comme un "autre",un autre nous, un etre humain tout simplement.
Agathe Cléry, Agathe Clépeur mais pas dans un monde noir ou blanc. Dans un monde juste ce serait deja pas mal. alors plus belle la vie? ( vous avez la permission de chanter le celebrissime refrain de série... mais attendez que je soit partie d' acc?)

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