samedi 27 décembre 2008

Puisqu' il fait beau, ouvrons les fenetres!


(mais attention au coup de froid)


En débutant ce blog, j' avais à l' idée de vous parler de ce que je fais tous les jours, dans la vraie vie car éluder cette partie de ma vie c'est éluder une grosse partie de moi. J' ai par habitude de dire qu' on ne peux vraiment comprendre quelqu' un , comprendre le ton de sa prose sans avoir quelques fenêtres entrouvertes sur sa vie. Le virtuel permet de laisser des fenêtres entrouverte et même d' ouvrir des porte qu' on aurait pourtant laissées closes dans la vraie vie.


Je ne tenais pas particulièrement à parler de ce qui occupe mes journées ( et parfois mes nuits) parce que ma vie je ne peux la résumer a ça. Mais aussi ma vie sans ça, ce n'est pas vraiment ma vie. Je ne voulais pas en parler vraiment car non seulement plein de blogs le font très bien mais je me disais qu' entrouvir cette fenêtre m' empêcherai de la refermer un jour. C'est a dire de ne pas être cantonnée à ça. Comme à chaque fois qu' au cours d' une discussion la fameuse question du "tu fais quoi dans la vie?" ou du" tu étudies quoi en fait?"surgi. N' allez nullement penser que j'ai honte (ou "faussement honte" pour les moins gentils) de parler de ça. Non. c'est juste que je n'aime pas parler que de ça. Et surtout de voir dans les yeux de mon interlocuteur la lueur du "emballé c'est rangé". Car Non, je n'aime pas être mise dans une petite case, n' en déplaise a mon interlocuteur. Déjà qu' il suffit d' apparaître pour que nous soient collées des étiquettes. Je sais que c'est rassurant et je comprend cette envie de classer et ranger dans son esprit les personnes que l' on rencontre. Cela permet sûrement de gagner du temps au cours de certaines conversations ( on voit a peu près quels sujets sont a éviter ou au contraire lesquels il serait bon d' aborder...).

Je ne me cache pas c'est juste que j'essaie de reculer le moment ou je vais devoir dire ce qui fais de moi encore un étudiante malgré mon âge avancé.

Après avoir "lâché le morceau" , ce que je redoute ce sont les pseudo confidences, les demandes d'avis sur le vif ( mais moi j' en sais rien , j'l'ai pas encore vu cet item!!!) et surtout ceux qui ont tendance a s' éloigner mine de rien pensant peut être que nous sommes équipés d' appareils nous permettant de détecter un certains nombre de choses.... mais de toute façon , pas la peine de nous débattre, nous sommes déjà dans notre case. une image d'Epinal sur pattes. Au départ je tenais coûte que coûte a refaire démarrer la conversation , un peu pour faire oublier la révélation. Quit a parler de chose bien plus légères pour montrer que nous sommes exactement comme n' importe quel quidam. Mais après maintes tentatives bien souvent ponctuées d' échecs ( soit je passais pour une pauvre nase qui ose parler de séries Tv débiles, soit pour une prout prout qui tente de parler d' autre choses que bien sur, elle ne maîtrise pas), j'ai arrêté de vouloir me redonner une chance d'éviter l'étiquetage. Je laisse les occasions venir a moi, les occasions d'effacer l' image d'Epinal concernant ça, mon look, ma couleur de peau. Cela ne sert a rien de vouloir casser une image. Nous sommes tous une image. Maintenant, il faut savoir remettre les choses dans leur contexte. Nous sommes une image, de nous, par rapport a ce que l'autre voit de nous et que nous le laissons voir de nous. Une image à un moment précis. Une mini très mini bande annonce de nous même, de notre vie. Et comme tous les goûts sont dans la nature, il y a des images qui plaisent a certains et laissent de marbre d' autres. En fait je m' assure simplement que la bande annonce soit fidèle au film. Après...bah... je laisse faire les choses!




Alors aujourdh'ui je voulais entrouvrir une fenêtre!







PS pour les attentifs et les curieux: ahhhhhhh vous pensiez que j' allais pas vous dire ce qui rempli mes journées! çà aurait été très "petit" de ma part non? allez je donne ma langue au chat: je suis apprentie-doc!

dimanche 21 décembre 2008

Vive les fêtes!

Les fêtes me rendent mélancoliques.
Je ne sais pas pourquoi.
Enfin si, un peu.

Ce n'est pas que je n'aime pas les fêtes, bien au contraire, c'est que je les aime trop. J'en oublie leur coté éphémère et ponctuel. Je les attends trop les fêtes. J'y met peu etre trop d'espoir. bah c'est mon coté bisounours surement. Ou simplement ai je bien été formaté pour notre chère société pour mettre mon coeur à la fete durant certaines dates ( et le Compte banquaire en berne par la meme occasion) ? je ne pense pas car curieusement cette boulimie consumériste ne m' affecte surtout pas durant ces périodes. je sais , j'aime bien être à contre courant. je ne le fais pas exprès pourtant. promis.
Je ne déteste donc pas les fêtes. mais je préfère les avant fêtes. L'émulation qui précède les fetes est remplie de promesses, de souhaits. Promesse d' une fête réussie, d' un bon moment passé, d' un souvenir agréable, d' un "mieux que l'année passée". Je me souviens encore du temsp ou j'étais chez mes parents, j'étais toujours la plus motivée pour les préparatifs ( j'aime ça organiser, imaginer, projeter) mais le jour venu j'étais comme amorphe. Mes parents on toujours mis ca sur le coup de la fatigue mais moi je ressentais une mélancolie toute particulière. Au lieu de enjoy le moment présent je regrettais les jours passés. Les jours passés a attendre un moment que je me refusais a apprecier une fois venu. Les jours passés a idéaliser. (je vous parlerai un jour de ma capacité a vivre dans le monde des bisounours lol)
Les années ont passées mais cette mélancolie des fêtes ne m' a pas quittée. elle s'est atténuée parce que j'ai cesser de trop idéaliser. Tant pis si tous ceux qui devaient venir ne viennent pas. tant pis si le repas n'est pas a la hauteur de mes espérances. Tant pis si je passe les fêtes loin de ceux que j'aime. J'ai appris ces dernieres années que déja de ne pas être sur un lit d' hopital c'est pas mal et d'etre encore là pour les fetes c'est vachement mieux en plus!
Je ne vais pas rentrer dans une litanie contre le fait de ne pas etre dans l'air du moment durant les fetes sous pretexte que "tant qu' il ya de la vie il ya de l'espoir" mais en tant que ex grande pessimiste, il faut avouer que de pouvoir etre mélancolique le jour des fetes c'est un luxe que seul les vivants peuvent se permettre.... alors profitons de ce luxe avant qu' il ne soit trop tard.

Allez bonnes fêtes à tous et en retard pour certains!

mardi 2 décembre 2008

Agathe Cléry, Agathe Clépleur

Il fallait bien ça pour me sortir de ma torpeur... ah la la ! je sais que ce n'est pas bien sérieux de venir tous les 36 du mois mais voyez vous je tiens à ce que mes billets soient a la hauteur du temps que vous mettrez à les lire... ah la la je sais. ne me remerciez pas!

Alors , voila. j'étais entrain de souper ( une soupe d' ailleurs. c'est pour dire a quel point je suis fatiguée...) et j' essayais tant bien que mal de me mettre à jour sur l' actualité que je ne suis plus si ce n'est à travers ces fameux quotidiens distribués aux alentours des stations de transport en commun. Bon j' avais raté la majeur partie du JT puisqu'on en était déjà aux sorties cinéma du lendemain. j'avoue que depuis un petit bout de temps, je ne contribue pas a l' enrichissement de l' industrie du cinéma. Je trouve que ça commence a coûter cher et que pour le prix je me dois d'être un tantinet exigeante sur la qualité de ce qui va me prendre et du temps et de l'argent. Et puis à l 'approche de Noël, c'est toujours un peu le même genre de film, doux, sirupeux et insouciant. après on aime ou on aime pas. Mais la n'est pas la question du jour. J' attendais, un peu d' une seule oreille si on peut dire ça comme ça, la laïus de Pujadas, juste histoire d'être au courant et de ne pas regretter mon éloignement des salles obsures. Cétait sans compter sur la présentation qu' il fit de "Agathe Cléry": en résumé ( et parce que j'ai oublié les termes exacts utilisés) Valérie Lemercier/ dans la peau d' une noire/film innovant/Etienne Chatillez!

il n' en fallait pas moins pour remettre mon cerveau sur "ON"! la bande annonce arrive et nous présente un film ou l' héroïne joué par Valérie Lemercier, working girl, brillante mais un poil raciste, se voit devenir noire a cause/grâce à une maladie de peau ( ........) le tout parsemé de chansons et donc dans un style comédie musicale. Finalement avais je bien fait de réveiller mon cerveau?
Je ne sais pas vous mais moi je me méfie de ce genre de film qui voulant donner de la légèreté à un sujet sensible, galvaude la réalité et dessert finalement au potentiels débats qu' ils engendreront. Ok je ne vais pas "descendre" en flèche ce film surtout ne l'ayant pas vu ( oui je me méfie aussi des petits reportages, avec des "interviews" tres breves...). Déja il n'est pas si original vu que je me souviens d' un "Soulman" dans ma jeunesse. Film américain racontant l' histoire d' une jeune WASP( un whitty comme ils disent si joliement...) qui, parce que ses parents plein aux as ne voulaient pas lui payer la fac ( Harvard quand même) avait pris des médocs pour se foncer la peau et obtenir une bourse au titre de la fameuse discrimination positive qui sévit outre atlantique.


La vie d' un jeune "black" vécue par un "blanc".
Donc pour l' originalité c'est raté. bon on peut se dire que déjà l'Amérique ce n'est pas la France et que plus de 20 ans séparent ces deux films ( aussi que la c'est un garçon et la une fille mais je me dis que c'est pas très pertinent non?)

Rien de nouveau sous le soleil, enfin sous les nuages diront nous. 20 ans et un Obama plus tard ça peut faire un différence. Mais espérons que ce soit dans le bon sens. Sans victimisation et sans fausse légèreté. remettre juste les choses a leur place. et que chacun regarde la réalité en l' acceptant. Ok pour , je dois dire franchement que je crains ( et au vu des images extraites du film) qu' "Agatha Cléry" ne remplissent pas ce rôle. la mayonnaise ne prendra pas pour cette fois mais peut etre une ptite émulsion en ressortira. encore une chose que je regrette par avance: le coté pseudo comédie musicale, parce que dans ce créneau "on connaît la chanson" ( c'est le cas de le dire ... clin d' oeil aux cinéphiles!).

La démarche ne me choque pas et je trouve juste la méthode un peu "simplette" pour un tel sujet. Je me souviens d' un documentaire diffusé il y a a peu près 3 ans de cela sur Canal + : deux familles, une blanche, une noire, transformées respectivement en une famille noire et une famille blanche ( dans la peau d' un noir je pense que ça s' appelait) et ce qui avait été intéressant dans la démarche ( outre les prouesse des maquilleurs) c'était que a quel point les petits riens du quotidien devenaient pesant. ces toutes petites choses qui font pourtant toute la différence. comme autant de bruits de robinets qui gouttent. Entêtants. mais comme pour tout ce qui est entêtant on peut choisir d' y prêter attention ou pas. Facile à a dire? facile non, possible , oui. ou sont donc passé les pancartes! Yes We can ne pas regarder l' autre comme un noir ou un blanc comme un autre avant de le percevoir tout sipmplement comme un "autre",un autre nous, un etre humain tout simplement.
Agathe Cléry, Agathe Clépeur mais pas dans un monde noir ou blanc. Dans un monde juste ce serait deja pas mal. alors plus belle la vie? ( vous avez la permission de chanter le celebrissime refrain de série... mais attendez que je soit partie d' acc?)